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LE FAUTEUIL VIDE - Témoignage
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Bonjour,
2 volet du commentaire
Je n’ai pas envie d’écrire, la lecture du fauteuil vide m’a laissé dans une forme de colère ;
une colère muette qu’il convient quand même d’extraire.
Après avoir fait un commentaire à chaud sur les différents personnages
et dans une vision peu commune qui peut être mal interprété si l’on ne saisit pas
le raisonnement assez illogique.
Je me permets d’apporter une autre vision, mais remplie elle aussi de ressentiment ;
la question est ? ai-je le droit d’en avoir ? ne dois – je pas avoir un regard neutre ?
Je ne le pourrai pas, parce que sans me l’avouer, je suis bouleversée.
Ce qui me répugne, c’est la manière dont certains se servent de la souffrance
des autres comme moyen de guérison.
Ils ont la charge de guérir sinon d’alléger, mais ne le font pas, au lieu
de cela enfonce encore le patient dans sa souffrance.
Déjà, je ne vois aucune patience, aucune manifestation de l’amour,
aucune envie de compréhension du patient ; mais du rejet.
Ce raisonnement, je n’ai pas envie de l’avoir, parce qu’on me dira
certainement que je parle avec le cœur et qu’il n’est pas raisonnable ;
mais ma colère est plus forte et je suis obligé de laisser mes sentiments interférer.
Je ne veux rien dire que je ne pourrai prouver sur cette profession,
mais pour moi, elle ne détruit plus qu’elle ne restaure.
Je vois que mêmes les bases (familiales) auxquelles se
raccrochent le patient, et qui la maintiennent sont remis en cause ;
on se demande si demain, on ne nous dira qu’il n’existe pas
de vérité et que tout devient discutable.
On n’a plus de socle, où s’appuyer ni où se raccrocher.
Comment le patient malgré cela arrive t-il à ne pas être totalement
anéanti ?comment arrive t-il à se relever ? par quel mystère ? à comprendre ?
Sous l’apparente faiblesse, une recherche de quelque chose,
il y’a une force surnaturelle qui ressort, quelque chose qui se bat et
que personne ne peut briser !!! suis-je dans la réalité ou mon raisonnement
est biaisé ? encore une fois, je ne parle que du ressenti.
J’ai pas sommeil, je pense à cette histoire et je suis toujours fâchée,
il me reste moins d’une dizaine de pages, je ferai un autre commentaire peut être.
Edith
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