C’est depuis ma plus tendre enfance, dans la ferme de mes parents, que je nourris le rêve d’écrire. Mes études d’assistante sociale m’ont amenée à vivre en région parisienne et surtout indirectement à plonger dans le monde « déstructurant » et « spiral » des psychothérapies…
C’est en 2004 que j'ai commencé à écrire le récit Sans visage et sans nom à partir des journaux entretenus dès ma prise de conscience, soit sept mois après avoir entrepris ma psychothérapie avec le docteur V.
Ecrit sous forme de monologues, au jour le jour, mais de façon très dispersée à cause du secret inconscient des thérapies et des différents effondrements que j’avais subis les dernières années, le texte était inexploitable. Ce n’est qu’en janvier 2007, enfin libérée du secret mortel des thérapies grâce au docteur V, que j’ai eu l’idée d’utiliser mes notes en réécrivant des lettres à Madame F., celle qui fut ma deuxième thérapeute. .jpg)
L'écriture de ce récit était pour moi devenue vitale pour plusieurs raisons :
- Libérer mon fils du secret des thérapies à travers lequel il s'est construit inconsciemment. Le secret reposera non pas sur la mort, mais sur la vie et l'espoir. - Retrouver réellement ma famille, et notamment ma mère. - Dénoncer de telles pratiques professionnelles de thérapeutes. Cela me paraît indispensable sur le plan médical et humain. C’est à mon sens, un devoir : les dénoncer pour que la médecine psychiatrique évolue et considère tout patient humainement et honnêtement.
Je continue mon journal, car l’écriture me permet de comprendre les énigmes inconscientes et conscientes qui .hantent chacun de nous de manière parfois si dévastatrice, si déstabilisante.
L'écriture a remplacé ma passion de lire. Mon rêve d'enfant devient réalité.
SANS VISAGE ET SANS NOM de Clémentine Severin
POUR COMMANDER: - http://www.atelierdepresse.com/edition/title.php?id=265&category=%
|